Candidature : comment relancer sans harceler ?

Votre CV et votre lettre de motivation ont été envoyés. Ça y est, le process de recrutement est lancé. Or, il peut arriver que le recruteur ne revienne pas tout de suite vers vous. Que faire ? Se rappeler à son bon souvenir ! La relance des recruteurs est une étape incontournable dans le cadre d’une recherche d’emploi. Candidature : comment relancer sans harceler ? Cadremploi vous informe.

elancer entre 1 à 3 jours après l’envoi de sa candidature, ou laisser un peu plus de temps ? La plupart des recruteurs s’accordent sur l’utilité de la relance. Le point de divergence concerne plutôt les délais. En réalité, tout dépend du contexte et de l’entreprise visée. Explications…

Adaptez votre relance en fonction du type de candidature

>> La relance après une candidature spontanée

Une entreprise vous plaît particulièrement mais aucune offre d’emploi n’est publiée. Prenez les devants et envoyez une candidature spontanée auprès de son service des ressources humaines ou directement auprès du manager si vous avez son contact. Si personne ne revient vers vous, mieux vaut lui laisser au moins une semaine pour prendre connaissance de votre candidature. « L’objectif du candidat est alors de savoir si son dossier a été bien reçu, d’identifier le type de profil susceptible d’intéresser l’entreprise, si des postes seront bientôt ouverts ou pas, à quelle échéance, et qui est en charge du recrutement », précise Valérie Sablé, directeur associé de Robert Half Finances & Comptabilité temporaire. La relance peut se faire par téléphone ou par mail. « Il faut être clair et concis et, pour cela, se présenter succinctement et poser des questions précises à son interlocuteur », insiste-t-elle.

>> La relance après avoir répondu à une offre d’emploi

Vous avez répondu à une offre d’emploi. Vous vous demandez quand relancer le recruteur ? Pour vous aider à évaluer le juste délai de relance, répondez à ces quelques questions :

  • Le poste est-il à pourvoir en urgence ?
  • Postulez-vous au sein d’un grand groupe qui recevra plein de candidatures ?

Dans le premier cas, mieux vaut ne pas attendre. Mais si la date d’entrée en poste (ou la disponibilité demandée au candidat) n’est pas immédiate, que l’entreprise vous est connue pour ses process de recrutement à rallonge, rien ne sert de vous précipiter. « 8-10 jours est souvent le laps de temps nécessaire à l’entreprise pour traiter et trier toutes les candidatures reçues », confirme Valérie Sablé.

La porte d’entrée, dans ce cas de figure, est souvent le contact (un mail, en général) inscrit sur l’annonce. Il est plus délicat d’appeler directement un recruteur que vous n’avez jamais rencontré – surtout s’il est très sollicité – mais quoi qu’il en soit rien ne vous empêche de joindre l’accueil de l’entreprise pour demander à lui parler : en fonction de la culture de l’entreprise, on vous le passera ou non, on lui fera passer le message, etc.

Il s’agit pour vous de savoir si votre candidature est en phase avec le poste proposé, de connaître l’avancement du processus de sélection et le calendrier des prochaines étapes et, plus simplement, si vous ne l’avez pas en ligne, de confirmer votre motivation et votre disponibilité pour un rendez-vous futur.

« Si la candidature est hors scope, le recruteur devrait vous répondre rapidement », conclut Valérie Sablé. Le cas échéant, vous pouvez toujours tenter une deuxième relance, quinze jours plus tard par mail ou par téléphone.

 

Relancer le recruteur après un premier contact

>> Le recruteur a accusé de réception de votre CV et lettre de motivation

Le recruteur a reçu votre candidature et est rapidement revenu vers vous pour accuser sa bonne réception. Puis… silence radio. Là encore, la relance est utile, puisqu’elle démontre la motivation ou la proactivité d’un candidat aux yeux de la plupart des recruteurs. Mais vous pouvez vraisemblablement laisser passer une petite dizaine de jours.

>> Le recruteur vous a reçu en entretien d’embauche

Vous avez décroché un entretien d’embauche avec un recruteur. À la fin de celui-ci, tendez une perche au recruteur en lui demandant dans quel délai vous pouvez raisonnablement attendre une réponse. Respecter cette dernière. « Cela facilitera la relance qui [en général dans ce cas, NDLR] intervient dans les 24 ou 48 heures par mail. Il s’agit alors de remercier son interlocuteur pour le temps accordé et de renouveler sa motivation pour le poste. Le tout, en s’appuyant sur les échanges nourris pendant l’entretien », conseille notre expert.

Notre conseil Cadremploi : ne pas harceler le recruteur

Exit les relances tous les 2 jours. Pour autant, sans réponse, ne perdez pas espoir. Une candidature non fructueuse à un instant T peut tout à fait être examinée de nouveau quelques mois plus tard. « Le candidat ne doit pas hésiter à renvoyer un CV updaté à ce moment-là, en insistant sur une nouvelle formation suivie, une mission d’intérim menée récemment… », conclut-elle. 

 

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